30 de maig 2009

Divendres. Ulls antics.


















Paisatges urbans.








Retoc de "prints"













la finestra de la Fumi. Finestra al Japó.























"La vie simple", John Burroughs

de "L'art de voir les choses"  John Burroughs (Fédérop) Pages choisies et traduites par Joël Cornuault.



L'ART DE VOIR LES CHOSES


(Une vie simple)



Je me dois de louer la vie simple, car c'est celle que j'ai vécue et que j'ai trouvée bonne. Dès que je m'en écarte, de funestes conséquences s'ensuivent. Il me plaît d'habiter une petite maison, de me vêtir et de vivre dans la simplicité. Beaucoup de gens connaissent le luxe de se baigner nus -de plonger dans l'étang ou la vague, sans se sentir entravés par des vêtements. C'est ce que j'appelle la vie simple -le contact direct et immédiat avec les choses, la vie dépouillée de ses oripeaux-, débarrassée des demeures et des équipages somptueux, ou des tenues coûteses. Comme on se sent libre, comme on savoure les éléments, comme on les sent proches, comme ils épousent votre corps et votre âme! Voir le feu qui vous réchauffe, ou mieux encore, couper le bois qui nourrit le feu qui vous réchauffe; voir l'eau qui étanche votre soif jaillir de la source, et y plonger votre seau; voir les poutres qui stabilisent vos quatre murs et la charpente qui maintient le toit qui vous abrite; être en contact direct et personnel avec les bases de votre vie matérielle; n'accumuler ni provisions ni protections; être capable d'éprouver la suffisance des éléments universels; se griser d'air et d'eau; se rafraîchir d'une promenade matinale ou d'une balade nocturne; trouver plus satisfaisante une cueillette de baies sauvages que des fruits des tropiques en cadeau; s'émouvoir à la vue des étoiles; exulter devant un nid d'oiseau ou une fleur sauvage printanière- ce sont quelques-unes récompenses que procure une vie simple."


A la tarda.













27 de maig 2009

Dimarts.








La finestra de la Fumi. Finestra al Japó. Des del Metro.

FLORILEGIO DE MAYO


"Huertos de manzanos, los árboles vestidos de flores;

Trigales alfombrados por todas partes con el verdor vital de la esmeralda;

La frescura eterna, inagotable de cada madrugada;

La bruma amarilla, áurea, diáfana, del sol delicioso de la tarde;

Las lilas erguidas, con sus profusas flores púrpúreas, o blancas."


Horas de un septuagenario. Walt Whitman, Edic. de Francisco Alexander



OUT OF MAY'S SHOWS SELECTED


Apple orchards, the trees all cover'd with blossoms;

Wheat fields carpeted far and near in vital emerald green;

The eternal, exhaustless freshness of each early morning;

The yellow, golden, transparent haze of the warm afternoon sun;

The aspiring lilac bushes with profuse purple of white flowers.


Sands at seventy, Walt Whitman






De les enganxines...













Al Servei Estació. S'acosta l'estiu








Pintada i pintura.








Cap on anar?






Interioritzar.








25 de maig 2009

Diumenge.








"Ver un Mundo en un Grano de Arena

y un Cielo en una Flor Silvestre:

tener el Infinito en la palma de tu mano

y la Eternidad en una hora."

(...)


Augurios de Inocencia, William Blake








To see a World in a Grain of Sand
And a Heaven in a Wild Flower:
Hold Infinity in the palm of your hand
And Eternity in an hour.
(...)


Auguries of Innocence, William Blake