14 d’agost 2009











aussi passe-t-il (le milan royal) sa vie dans l’air.

Il ne se repose presque jamais

et parcourt chaque jour des espaces immenses ;

et ce grand mouvement n’est point un exercice de chasse,

ni poursuite de proie,

ni même de découverte


. . . . . . .


Il s’élève sans effort ; il s’abaisse comme s’il glissait sur un plan incliné ;

il semble plutôt nager que voler


. . . . . . .

et celle de la figure de l'enfant, s'élévant doucement
au dessus du cercueil découvert, comme un nénuphar
qui perce la surface des eaux.

Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Ch. V






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