aussi passe-t-il (le milan royal) sa vie dans l’air.
Il ne se repose presque jamais
et parcourt chaque jour des espaces immenses ;
et ce grand mouvement n’est point un exercice de chasse,
ni poursuite de proie,
ni même de découverte
. . . . . . .
Il s’élève sans effort ; il s’abaisse comme s’il glissait sur un plan incliné ;
il semble plutôt nager que voler
. . . . . . .
au dessus du cercueil découvert, comme un nénuphar
qui perce la surface des eaux.
Lautréamont, Les Chants de Maldoror, Ch. V
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